jeudi 13 octobre 2011

Impressions sur un film prenant.

Petit retour en arrière, nous sommes dans les années 70 et le jeune Gerry Conlon, natif Irlandais, quitte sa terre pour l'Angleterre. Depuis tout jeune c'est un petit délinquant mais il n'a jamais commis de réel crime. Arrivé en Angleterre, il passe six mois dans un squat jusqu'au jour où il est interpellé pour attentat. Aussitôt averti, Guissepe le père de Gerry entreprend de le rejoindre pour prouver son innocence. Mais comble de l'affaire, alors qu'il est chez sa belle- sœur, il est arrêté ainsi que toutes les personnes s'y trouvant, plus tard trois amies de Gerry vont être aussi arrêtées. La famille Conlon pense que le jour du procès la vérité va éclater mais il n'en est rien. Pour Gerry et ses trois amies, qui sont appelés "les quatre de Guilford" la sanction tombe. Ils sont reconnus coupables d'attentat contre la couronne et meurtres, les peines vont de 14 ans de prison jusqu'à la perpétuité pour Gerry. Les membres de la famille Conlon ne sont pas en reste, ils sont également reconnus coupables d'aide à l'IRA et les peines vont de quatre à quinze ans de prison.Les jours, les mois, les années passent pour Gerry et sont père qui sont incarcérés dans la même prison sur le sol Anglais. Alors que Gerry laisse le temps s'écouler il fait la connaissance d'un homme, Irlandais tout comme lui, qui se révèle être l'auteur des attentats. Il leur explique que la vérité a été dite aux policiers mais que rien n'a changé, que la justice ne va pas les acquitter pour autant. Guissepe ne veut pas baisser les bras, il ne veut pas laisser sa femme et ses filles seules dehors, il veut continuer d'y croire pour qu'enfin la vérité soit sue par tous. Une avocate va s'intéresser à cette affaire mais malheureusement Guissepe est de plus en plus malade, il va finir par décéder dans sa cellule. Dès lors l'avocate va se battre sans relâche, des manifestations vont avoir lieu pour que les" quatre de Guilford" aient un nouveau procès. Après plusieurs années d'attente le grand jour est enfin arrivé, le procès a lieu et l'avocate fournit une preuve irréfutable qui disculpe tous les accusés. Les" quatre de Guilford "sont enfin libérés, ils auront payé quinze ans de leur vie une pseudo erreur de la justice Anglaise.
Ce film est à la foi émouvant, prenant et fascinant. Il l'est d'autant plus quand on sait que ceci est une histoire vraie, l'Angleterre venait de subir les plus terribles attentats sur ses terres qu'elle n'ait jamais connue, et ils étaient revendiqués par l'IRA. La justice ne pouvait laisser cette affaire en suspend, ainsi elle a fait porter le chapeau à quatres jeunes Irlandais qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment.
Ainsi donc la justice a voulu frapper un grand coup contre l'IRA, au dépend de la vie d'innocentes personnes. Telle a été la justice Anglaise en 1970 et telle serra la justice tant que les gouvernements ne changeront pas.


Lycurgue.



lundi 10 octobre 2011

Villa d'Este a Tivoli





Qui ne se souvient pas du film "le Corniaud" avec en acteur vedette, Louis de Funés,Bourvil,Venentino Venentini.Ce film a la particularité, d'avoir pour une séquence nocturne, les jardins de la villa d'Este, ou l'on voit le gang de Mr Saroyan (Louis de Funés) décime ses rivaux, le gang du bèeeggguue ....(Venentino Vénentini) dans les jardins de la villa.
Celle-ci se situe à une quarantaine de kilomètres de Rome, a Tivoli plus précisément,
au cœur du centre ville.La maison proprement dite,se visite pour ses magnifiques peintures murales, ses décorations intérieures de Livio Agresti de Forli.Cette été,la maison accueillait une exposition qui avait pour thème "La guerre du XV au XVIII ème siècle vu par les peintres".
Par l'aménagement de ses jardins agrémentés
de diverses fontaines et bassins,statues de dieux et déesses antiques(Poseidon,Diane,etc....) le visiteur vivra un enchantement au détour de chaque partie des jardins. Le cardinal Hippolyte d'Este gouverneur de tivoli pour le compte du pape Jules III, de 1550 a 1572, aménagea la résidence de fabuleux jardins en terrasse. Il s'inspira des techniques des anciens romains pour alimenter en jeu d'eau les fontaines des jardins. Ce fut l'architecte Pirro Ligovio qui conçut les jardins de la villa, secondé par Thomaso Chiruchi de Bologne, et le Français Claude Verrard, tous ingénieurs hydrauliciens.
Le cardinal Louis d'Este(1538-1586)hérite de son oncle, mais ses finances,
ne lui permettent d'entreprendre quelques travaux de réparation, et compléter certains ouvrages en cours.Ce fut avec Alexandre(1568-1624)autre cardinal de la villa d'Este,que nous devons nombre d'innovation a la disposition des jardins et décorations des fontaines. Les ducs de Modene apparenté à la maison d'Este poursuivent les travaux d'entretien, de restauration et d'aménagement. Le cardinal Rinaldo(1618-1672) fait appel au Bernin(fontaine du bicchierone en 1660-1661)et en 1670 à l'architecte Mattia de Rossi. La période d'abandon de la villa d'Este a commencé avec RinaldoII(1655-1736),avec l'arrivé de la maison de Hasbourg(1803),la situation s'aggrave.Finalement la villa est sauvé d'une perte irréversible par le cardinal Gustav von Hohenlohe(1823-
1893).C'est pendant la période fasciste,que la villa est restaurée(1921 a 1930).

Luc Montcalm

dimanche 9 octobre 2011

Impressions d'Atalante sur « L'Ami, Mon sang m'a dit ».



La lecture est fluide car elle vogue selon un rythme. Comme si l'auteur faisait de son texte une marche vers un but bien précis. Comme si chacun de ces mots était un pas vers la bataille contre le système et ses représentants, qui chaque jour, nous remplissent les oreilles de foutaises et de mensonges.
Dans ce roman, on arrive à distinguer trois grands groupes constituant la société.
Nous trouvons tout d'abord les personnes politiques et religieuses, les maires, les préfets; tous les responsables que le système démocratique élit pour «  qu'ils prennent des responsabilités et qui sont capables de n'en prendre aucune tant l'envie leur manque et tant ils sont tenus par le système duquel ils profitent! ». Cela me fait penser aux trois ordres de la société, qui jadis était composée du clergé, de la bourgeoisie et du tiers-état. Aux alentours du 16°-17° siècle, voire du 18°, le système était divisé ainsi, et régnaient en maitre, la bourgeoisie et le clergé. Ici, c'est un peu le même cas sauf que ces deux ordres sont réunis. Nous allons les nommer «  les Hauts Placés ». Ces Hauts Placés vont alors soumettre le tiers-état, que l'on appellera ici le Peuple, à leur politique de modernisation, ô combien gratifiante pour les conditions de vie de chacun... Elle consiste en réalité à souiller la terre de nos ancêtres afin que chaque personne puisse ainsi vivre « dans le présent et dans un monde qui [offre tout] »; elle va également détruire peu à peu, mais sans beaucoup de mal, la nature qui nous apporte, tant sa douceur et sa maternité, que la colère d'une Mère nature aux portes de l'hiver.
Dans cette nature si incertaine, le Peuple est montré comme un enfant. Incapable de se diriger dans la pénombre et dans la foule, n'ayant pas encore atteint le point d'intelligence qui fera de lui un être respectable en tout point. Ce peuple se meurt. Inlassable attente d'une solution, d'une décision que personne ne veut prendre.
Mais, parmi ce ramassis de personnes fébriles à l'idée d'avancer contre les « dirigeants » de ce pays perverti par la peur et leur système de destruction du patrimoine, se trouve un groupe minoritaire. Il est la voix de ce Peuple qui se morfond nuit et jour sur leurs misérables personnes, sur leurs pauvres vies sans importance, tristes et emplis de mélancolie du temps où il était bon de courir nus pieds dans les prairies. Où sont-elles ces grandes étendues verdoyantes de vie et de joie? Où est donc passée la sensation du blé gorgé de soleil entre nos doigts? Ce groupe de jeunes blanc n'a aucune peur d'affronter ce système de dépravés, car leur sang est pur et ils veulent qu'il le reste.
Des rumeurs se lèvent du haut des mairies et des parlement, des appels à la méfiance circulent. Les gens sont effrayés par ces personnes qui disent vrai. Elles sont jugées de racistes, mais qu'elle en est la raison? Celle de vouloir garder intact cette nature qui nous a si longtemps protégé, celle de vouloir défendre les valeurs de nos anciens, les traditions qui jadis étaient divines! Les Dieux nous ont dotés de l'esprit de communauté; l'honneur et la fidélité à notre Race est plus important que cette soudaine envie de métissages des peuples et des cultures.

L'auteur explique aussi que l'église participe très largement à l'enterrement de la communion de l'homme avec la nature. De la page 163 à 165, il fait ressortir les contrastes plus que visibles qui opposent la (pseudo) religion chrétienne et le paganisme (religion des vrais Dieux): « Le paganisme appartenait aux païens et vivait en dehors de tout concept car la seule réalité qu'il honorait était la vie. Le christianisme, lui, honorait personne. Il enchainait les hommes, les esclaves, mais aussi les maîtres, par des fables et des mensonges, des promesses et des songes ». On comprend ainsi, ou l'on confirme, que l'église n'est que le fruit pourri de l'intérieur d'une religion qui a bafoué les principes de la croyance. Elle est fondée uniquement sur le mensonge et la sournoiserie, et n'engendre que la mauvaise foi de ses sympathisants afin qu'ils croient en de faibles réalités.

L'auteur s'attaque également à la beauté naturelle d'une race pleine de pureté. Une communauté dans laquelle les ancêtres, qui sont ceux qui nous ont engendré et offert leur sang, et la descendance se rassemblent autour d'un feu afin d'être en parfaite harmonie avec la nature. Cette image de bonheur sans douceur, car la douceur inhibe toute sorte de sensation, qu'elle soit bonne ou mauvaise pour notre esprit, n'est que rareté. A notre époque, on place avec une facilité étonnante, les enfants en bas age dans des écoles, ou crèches afin que leur "sociabilité" leur viennent plus promptement avec n'importe qu'elle autre race. Les vieux sont trop facilement envoyés dans des maisons de "repos", loin de leur famille et de leur petite descendance; peut être est-ce mieux ainsi pour eux car cette famille, ces personnes du même sang ont envoyé son ancêtre plein de savoir et de sagesse dans une maison où toute réflexion et perception de la vie sont euthanasiées.
Le passage de la page 193 à la page 194 met clairement en évidence que la pureté de l'âme se fait voir par la pureté du corps. Je m'explique en citant un court extrait: « Le brasier dispensait douceur et chaleur et chacun des jeunes gens avaient les joues rosies. C'était une veillée d'armes où les guerriers étaient bien jeunes, mais comme jadis la valeur n'attendrait pas les années. Il y avait aussi quelques jeunes filles, de vraies jeunes filles qui deviendraient de vraies femmes et qui n'avaient pas besoin de s'enduire le visage d'artifices pour être belles. Elles ressemblaient à leurs parents et à leurs ancêtres et ça leur suffisait. Leur beauté jaillissait de leurs âmes et de leur sang […]. Leurs voix se faisaient entendre ou pas par delà celle des hommes, comme pour signifier que ce seraient-elles qui viendraient arrondir des angles pas trop pointus ou qui laisseraient agir ceux qu'elles avaient choisi pour époux, pour parvenir à cet équilibre, à cette complémentarité du couple, sans que jamais les uns et les autres ne rêvent d'une égalité chimérique et destructrice. ».
On retrouve le désir d'un équilibre entre deux personnes du même clan, du même sang. Ensemble, ils vont engendré une descendance pure, ne croyant qu'en la sagesse de leurs ancêtres, et en les lois que la nature lui dictera. Cette descendance devra apprendre combien il est important de ne pas s'éloigner de ses racines naturelles, combien il est nécessaire qu'elle se plonge, l'esprit à nu, pour pouvoir s'imprégner de toutes les valeurs qu'elle aura à défendre. Cette génération devra être plus forte que la précédente, ne laisser aucune faille à l'ennemi et avancer selon ses idées et son but. Plus rien ne saura la dérouter car elle appartiendra à l'élite, le corps et l'esprit, la pensée et l'âme seront des outils aiguisés aux lames tranchantes, transperçant l'impureté.


L'auteur fait donc apparaître que l'identité et l'appartenance à une communauté ont disparu de la conscience humaine. On ne retrouve vraisemblablement dans cette société, plus aucun désir de défendre les valeurs d'une idéologie ou même d'un territoire, plus aucune envie de retourner aux racines mêmes de la vie, de s'ancrer pleinement dans cette nature qui nous fait vivre chaque jour un peu plus longtemps.
Après la lecture de ce roman initiatique, le fin brouillard qui se dissimulait devant mes yeux, est soudain retombé. Je croyais mes idées claires et déterminées, mais « Mon sang m'a dit » m'a permis de les affinées.
La vision de la vie en tant que blanche s'est éclaircie. Je veux avancer vers elle et évoluer de telle sorte à appartenir totalement à cette race qui est la mienne. A présent plus rien ne peux me dérouter de ma destinée. J'ai ouvert les yeux et compris que la vie ne s'arrêtait pas aux quatre murs de ma maison, mais elle se prolonge à la nature qui m'entourera éternellement. Elle permettra de m'épanouir pleinement dans cette Europe qui se doit d'être blanche pour acquérir toute la grandeur qu'elle se doit d'avoir.
Je finis par une citation d'un auteur de chez nous:
« Une race pour honorer, par dessus tout, ceux qui ont donné leurs vies ou leur liberté pour la préservation du peuple. »


Atalante