mardi 23 octobre 2012

Randonnée communautaire du 21 octobre



CRUSSOL : Magnifique château perché au-dessus de la plaine du Valentinois, lieu mythique où le lieutenant Bonaparte et son frère, Joseph, en garnison au régiment d’artillerie d’Etoile, venaient se ressourcer, choix de notre deuxième journée Terre et Peuple Vivarais. J’ose espérer que comme notre petit groupe d’amis de Terre et Peuple, ceux-ci ont cheminé par la route des crêtes. Ce dimanche-là, plusieurs couples d’amis accompagnés de leurs enfants se retrouvèrent pour partager un moment de fraternité …
Nous n’avons pas rencontré le géant Crussolius roi des Arvernes, mais une petite bruine, qui           avec le soleil nous enchanta d’un arc-en-ciel. Arrivés en haut du château de la  " croix seule ", nom triomphant du Christianisme, une foule hétéroclite de diverses personnes très exotiques, avait eux aussi décidé d’emmener leurs progénitures sur les lieux mythiques !, sûrement pas pour eux ! Que leur importe le petit temple dédié au dieu Mars, situé maintenant à la chapelle du château. Un regard interrogateur dans leurs yeux lors du déploiement de nos couleurs croix occitane et drapeau Terre et Peuple, l’envie pour eux d’adhérer se ressenti !!! …mais non !, pas ce jour-là, nous avions oublié les stylos et bulletins d’adhésion, … une prochaine fois, peut-être … qui sait ??!!
Du haut de ses 283m, on imagine ce qu’aurait put penser Géraud Bastet, un des seigneur féodal qui prit possession du lieu en épousant Agnès de Crussol en 1110 … Il serait sûrement intrigué de voir autant d’éléments différents dans les murs de son castrum … et imaginerait peut-être  sa forteresse investie par les Maures …  une aussi grosse catastrophe que les tirs d’artillerie du régiment de Valence en1846 qui défigureront ce superbe lieu … Pour regagner nos voitures, nous avons emprunté un autre chemin, ce qui permis certains d’engager une conversation avec des visiteurs d’un certain âge, le drapeau Terre et Peuple les ayants intrigués. Ce fut un bel après-midi où les enfants purent s’amuser, comme certains adultes, au son d’un fifre, qu’un Kamarade avait eu la bonne idée d’emmener ; il ne manquait qu’un tambourin et une joyeuse compagnie de Lansquenets !