Nous y voilà aux 2341m d'altitude du grand Veymont, la vue y est magnifique un plaisir pour les yeux et les poumons de ne plus sentir l'air nauséabond des villes.
mercredi 12 décembre 2012
Le grand Veymont
Nous y voilà aux 2341m d'altitude du grand Veymont, la vue y est magnifique un plaisir pour les yeux et les poumons de ne plus sentir l'air nauséabond des villes.
vendredi 30 novembre 2012
Rappel
lundi 26 novembre 2012
Randonnée du 25 novembre 2012
Papy ouvre la marche avec
les enfants
mardi 23 octobre 2012
Randonnée communautaire du 21 octobre
mercredi 26 septembre 2012
Construire un feu
Un récit poignant, émouvant et ampli de bon sens, voilà comment je décris cet ouvrage. Encore une fois, Jack London nous plonge dans la neige et le froid, dans un pays rude. Un homme vigoureux et plus malin que les autres va apprendre a ces dépends que la nature ne peut être luttée et encore moins vaincue. L'auteur nous démontre qu'un petit incident et une trop grande confiance en soi peut être fatal dans un tel endroit. Il nous montre également que rien ne peut remplacer l'instinct animalier et que l'homme devrait parfois savoir regarder et écouter les animaux.
Les deux versions de ce livre sont intéressantes. L'une est destinée aux plus jeunes lecteurs, avec une fin heureuse, tandis que l'autre version est pour tout public avec une fin malheureuse mais juste. Un récit que je conseille a tous les passionnés de nature et de Jack London.
jeudi 13 septembre 2012
Journées du Patrimoine
mardi 28 août 2012
Balade au détour de Crussol
vendredi 24 août 2012
Hommage à cet homme
jeudi 24 mai 2012
Un rêve et un exemple
un article d'histoire, aucune date n'y figure, c'est une pure dévotion à
l'image des morts et des vivants pour la Sainte Russie. Lorsqu'on pense à eux
on a honte d'être si bas. C'est un cas de bravoure et du don de soi dans sa
forme la plus parfaite.
"Personne sauf nous !" -
mot d'ordre de ceux qui ne posent pas, contrairement à leurs faux-collègues qui
achètent des bérets bleus et/ou les médailles pour plaire aux filles... Nous
n'avons pas droit de porter ce béret. Nous ne l'avons pas mérité.
"Et
il criait encore - tiens bon ! Et ils étaient encore vivants! Et la terre a
explosé dans le feu... Lorsqu'ils s'en allaient sous l'eau." Bérets Bleus,
ensemble musical d'anciens combattants parachutistes, morceau L'Oiseau Bleu (allusion à l'avion
abattu, rendant le juste tribut à l'unité existant jusqu'au bout entre
l'équipage para qui met en scène un aviateur et un para qui se supportent
jusqu'à la mort, même conscient de son sort - en parallèle on assiste à une
télépathie, un pressentiment d'une femme d'un des héros qui sert son enfant
contre son ventre).
Ensemble des membres du collectif musical
d'anciens combattants parachutistes, les Bérets Bleus. Tous ont eu une vie
faite d'épreuves et d'altruisme. Leur engagement sur scène même est
emblématique: transmettre aux générations futures la mémoire et les valeurs saines
et ne pas oublier le vrai sens de la camaraderie (celle du front, entre eux,
mais aussi en la faisant partager). Il est écrit sur l'image: "la conscience est notre juge et notre
loi!"
Loin, très
loin, inaccessible à mon niveau de simple admirateur, il se dresse, défiant le
temps. Avec son béret bleu de parachutiste, c'est soit une personne vivante
soit un obélisque dans la vallée des bustes en bronze à la gloire des héros
morts pour la Mère-Patrie. Dieux, qu'il est grand ! Admirez ce combattant de
VDV (Voenno-Desantnyé
Voiska -les bataillons parachutistes - appelés Bérets Bleus vu le
couleur des bérets qu'ils portent, d'ou le nom du groupe musical), le baroudeur
triste et glorieux, à la vie dure, que nous, les jeunes, n'ont jamais connu. Ce
soldat de l'époque de toutes les trahisons s'est battu en Afghanistan sans rien
dire, supportant les pires souffrances, son ombre a plané sur les deux guerres
de Tchétchénie. Il possède sa propre fête le 2 aout, la fête des VDV, ou les
paras festoient et défilent dans toutes les villes et villages. Honneur et
Fidélité - c'est aussi ses valeurs. Discret, patriote, portant le malheur de la
Patrie au fond de son cœur, le vétéran "afghan" et du Caucause
continue de vivre dans une ambiance normale. Les Bérets Bleus est aussi donc un
groupe de musique, le rock patriotique composé d'anciens paras, chantant les
gloires passées mais aussi incitant les jeunes générations à relever leur pays,
la Sainte Russie. Leur répertoire est riche en enseignements sur les conflits
et c'est un honneur que d'écouter les paroles des vétérans ! Une chanson
notamment est signifiante, 13300, parlant
de nombre général de ceux qui sont tombés en Afghanistan... pour défendre leur
mémoire contre les attaques des bien-pensants russophobes et servant les intérêts
étrangers! Ici, pas de pardon pour les scélérats politicards, tous se font
clouer le bec par la voix puissante du vocaliste para qui enrage contre toute
cette vermine qui a osé critiquer les exploits et les victoires des combattants
au front sans jamais mettre les pieds. C'est vraiment à se retrousser les
manches que les Bérets appellent dans l'ensemble de leurs chants pour aller
rétablir l'ordre dans la société corrompue, ou tout se vend et tout s'achète, "les femmes des officiers abandonnées
dans les steppes" , "les
Russes qu'aujourd'hui on pourchasse partout"(après l'éclatement de
l'URSS, les Russes de l'Asie centrale ont été discriminés par les gouvernements
locaux, les femmes isolées dans les steppes, celles qui suivaient leurs maris
dans leurs périples à travers l'Empire, et qui se sont retrouvés coupés d'eux
au moment donné).
Ci-contre: Couverture d'album de Bérets Bleus, D'une guerre à l'autre. Triste, brave et sanglant tribut qu'ils ont
payé en transitant d'Afghanistan à la Tchétchénie !
Les paras
russes, qu'ils soient glorifiés dans ce modeste article. C'est du plus profond
de mon être que je leur rends cet hommage, hommage que je devrais rendre il y a
fort longtemps. Ce sont de vrais hommes, pas forcément guerriers, mais aussi
des personnes liées par un sens de l'honneur et de l'amitié qui traverse les
années, malgré les vents et marées. Abandonnés par le gouvernement Eltsine,
souvent mal compris par les nouvelles générations, ces survivants des
affrontements sans merci savent mieux que personne boucler la gueule aux
fanfarons et aux poseurs qui prétendent avoir tout vécu. Déjà? Non! Nous
n'avons, nous, ni vous ni moi, pas vu en vrai tous ces corps déchiquetés aux
intestins sortants, agonisants sur les bras de leurs camarades au béret... Non,
nous n'avons pas vu leurs souffrances. Nous n'avons pas vu leurs mères en
larmes, dans de nombreux cas ou leurs fils ne sont pas revenus de combats pour
Kandahar ou pour Grozny. Non, nous, simples civils, nous n'avons aucune idée de
ce que ça peut être la guerre totale et un commando héroïque qui maudit tout
mais combats quand même! Par devoir ou simplement parce qu'il faut survivre,
mais tout en restant fidèle à la Terre.
Parce que comme ces tankistes
russes, les Bérets pleurent aussi ! Et eux, ils ont eu de bonnes raisons.
Immense
respect aux hommes des bataillons parachutistes russes! Personnellement, je
pense aux morts mais aussi aux vivants qui ne liront jamais ces lignes, écrits
en français, mais en tout cas de tout mon cœur encore et encore, je leur
exprime ma sincère admiration et je salue ceux qui ne reviendront jamais.
J'aimerais bien me promener le long des stèles métalliques, le long des figures
représentant ces guerriers dans leur effort ultime. Pour fermer les yeux,
peut-être dégager une larme, mais sans que personne ne voie. Sauf eux bien sur
et... les obélisques glacées, rouges de leur sang versé pour le pays des
Vaillants! Que personne n'oublie leurs sacrifices!
Non, les
morts ne sont pas partis! Ils sont toujours avec nous, en souriant ironiquement
des photos, même noir et blanc! Des tombes sont toujours là pour nous le
rappeler, que nous nous recueillons un moment dans un cimetière russe ou bien
une minute de silence ici, en France. Gloire aux VDV! Bérets Bleus toujours et
encore un rappel à la discipline et aux racines pour la jeunesse russe. Un rêve
et un exemple de conduite dans tous les domaines pour les Patriotes.
Ci-dessus:
Sur le poing, le tatouage - Pour le VDV!
Et le message des Bérets aux civils? Il n'est pas méprisant mais encourageant!
"Seulement
il ne reste pas beaucoup de temps aux oppressés à supporter leurs maux. Les
jeunes gars se préparent à l'expédition! Hey!" Bérets Bleus parlant
dans une de leur chanson, La gloire sera
notre, de la continuité de leur engagement au quotidien auprès de leurs
compatriotes opprimés par des nouveaux-riches, des maffias et autres "merdocrates" comme disent les
Russes.
Car ce sont ces Bérets-là qui ont tout donné pour
la Russie qui, dans leurs chants interpellent le Peuple russe, mais aussi toute
cette plèbe qui a cessé de l'être et a tout renié.
Ci-dessus,
une image trouvée grâce aux clins d'œil d'une Histoire parfois mystérieuse -
une certaine image correspondant bien à l'esprit idéaliste et passionnel qu'il
faut retrouver pour nous. Image d'un jeune patriote, engagé dans un combat pour
les Siens.
Une
Terre, Un Peuple! Et... un béret noir à chacun ! ;)
mercredi 29 février 2012
Spoleto et les Borgia
( Ruelle de la forteresse )
C’était au mois de juin où je retournai à Spoleto, pour visiter la forteresse Rocca Albornoziana. Déjà au premier siècle av. J-C, Cicéron avait fait le choix de vivre à Spoleto.
( Quelques fresques de la décoration intérieur de la forteresse )
Vers 570 av. J-C, certaines bandes lombardes dirigées par Faroald choisissent Spoleto comme capitale d’un des plus grands duchés, les rois lombards siègent à Pavie vers l’Italie du nord, ce qui laisse au duché de Spoleto une certaine indépendance. A deux reprises le roi Liutprand ( 712 - 744 ) doit soumettre le duc rebelle Transamund II de Spoleto. Le duché revient aux Francs en 774 lorsque ceci mené par Charlemagne écrase les lombards. Au démembrement de l’empire carolingien en 842 les ducs de Spoleto Guy III et son fils Lambert se lancent à la conquête de la couronne impériale ( 889 ). Frederic Barberousse détruisit la ville en 1155, disputé entre l’empire et l’église, Spoleto fut admise dans les états de l’église en 1247. Après une longue lutte entre Guelfes et Gibelin, la ville fut pacifiée par le Cardinal Albornoz.
Au 14ieme siècle quatre cent personnes mises à mort furent exposées dans l’amphithéâtre romain pour mettre en garde la population.
A la fin du 15ieme siècle, la citadelle de la Rocca appartenait à la famille Borgia (on peut, entre autre, dans la série Les Borgia de Canal + voir César occupé la citadelle). Ce même César Borgia qui deviendra Duc de Valentinois, ce qui lui vaudra son surnom Il Valentino par son mariage avec Charlotte D’Albret dame de Châlus sœur de Jean III roi de Navarre le 12 mai 1499.
( Portrait de la famille Borgia )
Nous vous conseillons, si vous êtes intéressé par le personnage de lire : Machiavel « le prince » qui s’inspire de César Borgia, « la renaissance » de Frantz Funck-Brentano ou « moi et les Borgia » mémoires de Michelotto Corella traduit par Jean Canolle.
Nous avons également découvert un blog qui traite de ce sujet par un article bien écrit, il s’agit du blog : une île bien heureuse (http://uneilebienheureuse.blogspot.com/)
Il y a encore quelques années la forteresse de la rocca servait de prison avant de devenir le musée de la ville.
Texte de l'Oncl' Bill
Photos privées, réservées donc par son propriétaire.
lundi 20 février 2012
Ode à Savitri Devi
Ô vous, naviguant avec les nuages,
lundi 23 janvier 2012
Randonnée des 3 becs
En cette journée, le départ fut matinal, direction la forêt de Saoû pour se retrouver aux pieds des trois becs, magnifique mont du Vercors surnommé également « la dent de chat ». Le point de départ présente un agréable parc retraçant l’histoire conté par Maurice Burrus.
Nous voici tous réunis pour commencer cette journée au départ de l’auberge des dauphins située à 470m d’altitude, environ 1100m de dénivelé nous attendent. La motivation est au rendez-vous, l’envie de pouvoir admirer la vue est des plus attirante. L’ascension a commencé par le chemin cerné entre la magnifique forêt et les immenses parois rocheuses. Après deux heures de montée et quelques pauses pour s’hydrater, nous voici arrivés au virage du pas de l’âne situé à 1210m d’altitude, au pied du premier bec. L’attaque pour ce premier mont fut imminente devant une si belle immensité de la nature.
A l’occasion de l’heure du repas, avec les kamarades présents nous entonnâmes le chant de fidélité en l’honneur du neuvième anniversaire de la mort de Jordi Magraner assassiné dans les montagnes du Pakistan par des pachtounes talibans dans la nuit du 2 au 3 aout 2002.
L’Oncle nous raconta son aventure sur les pas de Dani Dravot et Peachey Carnehan dans ce Kâfiristân décrit par Kipling dans la nouvelle « l’homme qui voulut être roi » : pour ceux que la lecture rebute, il existe un film du même nom avec Sean Connery et Mickeal Kane.
Après le chant de fidélité, s’imposait à nous « j’avais un kamerade » suivi « des oies sauvages ». Dans le vent des hauteurs, nous nous sentions imprégnés de la présence des kamarades qui ont rejoint par l’exemplarité de leur vie, la grande armée, celle qui ne meurt jamais et dont le souvenir vivace reste à jamais gravé dans nos âmes. Le vol continu des rapaces tournoyant dans le ciel, nous assurait de la présence des anciens, et le soleil irradiant nos corps imprégnait en nous
la force des lieux, la nature est violente, et nous sommes ses enfants …
Les sentiers du retour nous ont conduits à travers bois et roches pour découvrir le refuge des Girards , un endroit calme et paisible où se sont certainement déroulés de grands moments de camaraderies et convivialités. L’on continua notre route pour retourner au parc du point de départ. Les instants nous ont bien profités pour chanter entre camarades et admirer la nature.
vendredi 13 janvier 2012
La jeunesse Bundisch
Début 1930 : L’après-guerre est rude pour les vaincus. Il est dur de redonner du travail aux jeunes chômeurs, et le système est appauvri par le traité signé avec les « Alliés ».
Mais la jeunesse allemande, plus connue sous le nom de Jeunesse bundisch, héritière du mouvement des « Wandervögel », proteste contre la pensée bourgeoise et souhaite un retour à la nature. Cette génération d’ « entre – deux - guerre » aspire à une nouvelle Allemagne. La revue Die Kommenden (ceux qui arrivent) retrace cette époque turbulente et novatrice.
C’est dans une brève période, Janvier 1930-Juillet 1931, que la Jeunesse bundisch prend son destin en main en créant de nombreux groupes, que l’on appelle des Bund. Bund, de son adjectif bundisch, peut être traduit en français par le mot « ligue », mais il représente bien plus dans le cadre de ces communautés. On l’associe au « lien » qui unit l’ensemble des personnes d’une même communauté. Elles sont soumises aux mêmes règles et aux mêmes devoirs.
Certains Bund, tel que la Deutsche Falkenschaft a un côté plus artistique, liant l’activité musicale, l’approfondissement de l’histoire et de la poésie allemande, ainsi que l’exposition de peintures. D’autres associent le Bund non pas à un travail culturel, mais à une activité politique, c’est le cas des Adler und Falken.
Tous liés au nationalisme, les groupes se partagent les nationaux - bolcheviques, les nationaux – révolutionnaires, et bien sûr les nationaux – socialistes. Ce critère politique engendre parfois quelques tensions au sein des Bund, résultant par une dissolution ou par une révision des principes du mouvement.
Le mouvement Artamanen parvient très bien à associer le travail de la terre et la pensée politique. Il privilégie la protection de l’agriculture allemande afin de lutter contre l’immigration en masse de travailleurs polonais en Allemagne de l’Est. Ayant comme chef du Bund des dirigeants de la N.S.D.A.P, mouvement national-socialiste, le Bund fut pris d’intérêt particulier pour « l’idéologie de la terre et du sang » et la création d’ « une meilleure race allemande ». D’après les mots de Holfelder, ancien chef du Bund, « nous devons créer une nouvelle noblesse paysanne, qui ne se distingue pas par des droits particuliers, mais au contraire par des devoirs. »
Le cœur de la revue Die Kommenden reste fidèle au nationalisme qui la précédé et parait des articles en relation avec toutes les sortes de Bund. Malgré cette fidélité, certains auteurs montrent leurs côtés bolcheviques du nationalisme. Ces dérives sont vite effacées par une réorientation d’un nationalisme plus « classique » du journal.
« Nous saluons le sang que la bataille n’a pas consumé entièrement, mais transformé en ardeur et en feu ! Ce qui là, n’a pu être détruit sera accru par tous les autres combats. Nous saluons ceux qui viennent, en qui doit se lier une plus grande profondeur à la vieille dureté ! La marche est en cours, bientôt les rangs seront serrés. Nous saluons les morts, dont les esprits exhortant et questionnant se tiennent devant notre conscience. Non, vous ne devez pas être tombés en vain ! Allemagne, nous te saluons. » Ernst Jünger