dimanche 9 octobre 2011

Impressions d'Atalante sur « L'Ami, Mon sang m'a dit ».



La lecture est fluide car elle vogue selon un rythme. Comme si l'auteur faisait de son texte une marche vers un but bien précis. Comme si chacun de ces mots était un pas vers la bataille contre le système et ses représentants, qui chaque jour, nous remplissent les oreilles de foutaises et de mensonges.
Dans ce roman, on arrive à distinguer trois grands groupes constituant la société.
Nous trouvons tout d'abord les personnes politiques et religieuses, les maires, les préfets; tous les responsables que le système démocratique élit pour «  qu'ils prennent des responsabilités et qui sont capables de n'en prendre aucune tant l'envie leur manque et tant ils sont tenus par le système duquel ils profitent! ». Cela me fait penser aux trois ordres de la société, qui jadis était composée du clergé, de la bourgeoisie et du tiers-état. Aux alentours du 16°-17° siècle, voire du 18°, le système était divisé ainsi, et régnaient en maitre, la bourgeoisie et le clergé. Ici, c'est un peu le même cas sauf que ces deux ordres sont réunis. Nous allons les nommer «  les Hauts Placés ». Ces Hauts Placés vont alors soumettre le tiers-état, que l'on appellera ici le Peuple, à leur politique de modernisation, ô combien gratifiante pour les conditions de vie de chacun... Elle consiste en réalité à souiller la terre de nos ancêtres afin que chaque personne puisse ainsi vivre « dans le présent et dans un monde qui [offre tout] »; elle va également détruire peu à peu, mais sans beaucoup de mal, la nature qui nous apporte, tant sa douceur et sa maternité, que la colère d'une Mère nature aux portes de l'hiver.
Dans cette nature si incertaine, le Peuple est montré comme un enfant. Incapable de se diriger dans la pénombre et dans la foule, n'ayant pas encore atteint le point d'intelligence qui fera de lui un être respectable en tout point. Ce peuple se meurt. Inlassable attente d'une solution, d'une décision que personne ne veut prendre.
Mais, parmi ce ramassis de personnes fébriles à l'idée d'avancer contre les « dirigeants » de ce pays perverti par la peur et leur système de destruction du patrimoine, se trouve un groupe minoritaire. Il est la voix de ce Peuple qui se morfond nuit et jour sur leurs misérables personnes, sur leurs pauvres vies sans importance, tristes et emplis de mélancolie du temps où il était bon de courir nus pieds dans les prairies. Où sont-elles ces grandes étendues verdoyantes de vie et de joie? Où est donc passée la sensation du blé gorgé de soleil entre nos doigts? Ce groupe de jeunes blanc n'a aucune peur d'affronter ce système de dépravés, car leur sang est pur et ils veulent qu'il le reste.
Des rumeurs se lèvent du haut des mairies et des parlement, des appels à la méfiance circulent. Les gens sont effrayés par ces personnes qui disent vrai. Elles sont jugées de racistes, mais qu'elle en est la raison? Celle de vouloir garder intact cette nature qui nous a si longtemps protégé, celle de vouloir défendre les valeurs de nos anciens, les traditions qui jadis étaient divines! Les Dieux nous ont dotés de l'esprit de communauté; l'honneur et la fidélité à notre Race est plus important que cette soudaine envie de métissages des peuples et des cultures.

L'auteur explique aussi que l'église participe très largement à l'enterrement de la communion de l'homme avec la nature. De la page 163 à 165, il fait ressortir les contrastes plus que visibles qui opposent la (pseudo) religion chrétienne et le paganisme (religion des vrais Dieux): « Le paganisme appartenait aux païens et vivait en dehors de tout concept car la seule réalité qu'il honorait était la vie. Le christianisme, lui, honorait personne. Il enchainait les hommes, les esclaves, mais aussi les maîtres, par des fables et des mensonges, des promesses et des songes ». On comprend ainsi, ou l'on confirme, que l'église n'est que le fruit pourri de l'intérieur d'une religion qui a bafoué les principes de la croyance. Elle est fondée uniquement sur le mensonge et la sournoiserie, et n'engendre que la mauvaise foi de ses sympathisants afin qu'ils croient en de faibles réalités.

L'auteur s'attaque également à la beauté naturelle d'une race pleine de pureté. Une communauté dans laquelle les ancêtres, qui sont ceux qui nous ont engendré et offert leur sang, et la descendance se rassemblent autour d'un feu afin d'être en parfaite harmonie avec la nature. Cette image de bonheur sans douceur, car la douceur inhibe toute sorte de sensation, qu'elle soit bonne ou mauvaise pour notre esprit, n'est que rareté. A notre époque, on place avec une facilité étonnante, les enfants en bas age dans des écoles, ou crèches afin que leur "sociabilité" leur viennent plus promptement avec n'importe qu'elle autre race. Les vieux sont trop facilement envoyés dans des maisons de "repos", loin de leur famille et de leur petite descendance; peut être est-ce mieux ainsi pour eux car cette famille, ces personnes du même sang ont envoyé son ancêtre plein de savoir et de sagesse dans une maison où toute réflexion et perception de la vie sont euthanasiées.
Le passage de la page 193 à la page 194 met clairement en évidence que la pureté de l'âme se fait voir par la pureté du corps. Je m'explique en citant un court extrait: « Le brasier dispensait douceur et chaleur et chacun des jeunes gens avaient les joues rosies. C'était une veillée d'armes où les guerriers étaient bien jeunes, mais comme jadis la valeur n'attendrait pas les années. Il y avait aussi quelques jeunes filles, de vraies jeunes filles qui deviendraient de vraies femmes et qui n'avaient pas besoin de s'enduire le visage d'artifices pour être belles. Elles ressemblaient à leurs parents et à leurs ancêtres et ça leur suffisait. Leur beauté jaillissait de leurs âmes et de leur sang […]. Leurs voix se faisaient entendre ou pas par delà celle des hommes, comme pour signifier que ce seraient-elles qui viendraient arrondir des angles pas trop pointus ou qui laisseraient agir ceux qu'elles avaient choisi pour époux, pour parvenir à cet équilibre, à cette complémentarité du couple, sans que jamais les uns et les autres ne rêvent d'une égalité chimérique et destructrice. ».
On retrouve le désir d'un équilibre entre deux personnes du même clan, du même sang. Ensemble, ils vont engendré une descendance pure, ne croyant qu'en la sagesse de leurs ancêtres, et en les lois que la nature lui dictera. Cette descendance devra apprendre combien il est important de ne pas s'éloigner de ses racines naturelles, combien il est nécessaire qu'elle se plonge, l'esprit à nu, pour pouvoir s'imprégner de toutes les valeurs qu'elle aura à défendre. Cette génération devra être plus forte que la précédente, ne laisser aucune faille à l'ennemi et avancer selon ses idées et son but. Plus rien ne saura la dérouter car elle appartiendra à l'élite, le corps et l'esprit, la pensée et l'âme seront des outils aiguisés aux lames tranchantes, transperçant l'impureté.


L'auteur fait donc apparaître que l'identité et l'appartenance à une communauté ont disparu de la conscience humaine. On ne retrouve vraisemblablement dans cette société, plus aucun désir de défendre les valeurs d'une idéologie ou même d'un territoire, plus aucune envie de retourner aux racines mêmes de la vie, de s'ancrer pleinement dans cette nature qui nous fait vivre chaque jour un peu plus longtemps.
Après la lecture de ce roman initiatique, le fin brouillard qui se dissimulait devant mes yeux, est soudain retombé. Je croyais mes idées claires et déterminées, mais « Mon sang m'a dit » m'a permis de les affinées.
La vision de la vie en tant que blanche s'est éclaircie. Je veux avancer vers elle et évoluer de telle sorte à appartenir totalement à cette race qui est la mienne. A présent plus rien ne peux me dérouter de ma destinée. J'ai ouvert les yeux et compris que la vie ne s'arrêtait pas aux quatre murs de ma maison, mais elle se prolonge à la nature qui m'entourera éternellement. Elle permettra de m'épanouir pleinement dans cette Europe qui se doit d'être blanche pour acquérir toute la grandeur qu'elle se doit d'avoir.
Je finis par une citation d'un auteur de chez nous:
« Une race pour honorer, par dessus tout, ceux qui ont donné leurs vies ou leur liberté pour la préservation du peuple. »


Atalante

2 commentaires:

  1. En effet un livre très intéressant a lire, il nous ramène au choses simple de la vie tel que la comunion avec la nature et ouvre les yeux sur un monde en grande décadence, a lire très vite pour tout ceux qui ne l'on pas déjà fait.

    RépondreSupprimer
  2. Un excellent livre, à lire absolument!!!

    RépondreSupprimer