lundi 5 avril 2010

Quand l’Occitanie revient dans nos mémoires


Aujourd’hui, nous vivons dans une France, laquelle malgré une decentralisation tardive ne restaure pas les patries charnelles. L’Union Européenne les menace avec son projet des « eurorégions » qui écraserait les zones géopolitiques historiques. Les langues régionales meurent lentement et parmi ces langues oubliées, l’Occitan, la langue d’Oc par opposition à a langue d’Oil, parlée dans le Nord de l’Hexagone, notamment autour de la région parisienne, dans le bassin de la Seine, jusqu’à a Loire. L’Occitan naitra comme le Français à la suite du recul du latin, jusqu’à sa disparition en tant que langue vivante. Cette langue dépasse son domaine géographique, la Provence, pour influencer les parlers de toutes les terres du Sud de l’ancienne Gaule. Meme l’Aoste en Italie en parle. En déduire que l’Occitan se scinde en plusieurs dialectes: languedocien, provençal, auvergnat, limousin et enfin le gascon. Aujourd’hui, le nombre des personnes parlant Occitan se raréfie à cause de la Globalisation et des effets déstructeurs des événements historiques survenus dans l’isthme européen depuis Chlodwig, alias Clovis en latin. Ne penser qu’à 1229, ou les Francs ont définitivement conquis le Sud à la suite de la croisade des Albigeois contre les « hérétiques », ces cathares qui ont pu développer leur philosophie dans un milieu tolérant qu’était l’Occitanie. La Révolution Française a achevé le processus de soumission de l’acculturation.

Alors, inutile de continuer l’énumération des faits historiques pour se persuader qu’un sort funeste a été réservé à l’Occitan, la langue du Vivarais qui fait bien partie du « pays » au sens médiéval du terme. Il est revenu le temps du souvenir; revenu le temps de la renaissance du « pays » occitan, du Sud merveilleux et romantique, avec ses personnages typiques tant admirés et décrits par Alphonse DAUDET dans Lettres de mon Moulin, la belle d’Arles aimée par un malheureux, le ciel étoilé admiré par le berger couché à coté de la demoiselle qui ne daignait pas de cotoyer un paysan… Oui, c’est cette réalité partie au néant qu’il nous faut réssusciter pour nous et pour nos enfants, pour qu’ils puissent etre fiers d’etre nés Occitans car ce « pays » sera le leur dans l’avenir !

Parlez occitan. Intéressez-vous à l’histoire de l’Oc. Sinon MISTRAL nous rappellera toujours que « «Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut.» Car le Pays d’Oc garde toujours des souvenirs enfouis.

Eh oui les gars !!!

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