mardi 26 mars 2013

Les murailles de feu

SPARTE!!! majestueuse cité grecque, forgée par le caractère de ses citoyens. Mère des guerriers aux capes rouges et boucliers de bronze, sœur des femmes courageuses, protectrices et loyales. La force et la grandeur de Sparte a été battit sur des règles fondamentales, instaurées par Lycurgue - grand législateur de Lacédémone. Mode de vie strict et ordonné dès le plus jeune âge afin que règne honneur, fidélité et loyauté envers la cité et les frères de sang spartiates. Le quotidien de ces guerriers et de leurs familles est retranscrit dans le roman historique « Les Murailles de feu » d’une manière surprenante et captivante.
C’est Xéon – seul survivant de la bataille des Thermopyles – qui raconte son histoire, celle des ses camarades et sa cité d’accueil, Sparte. Gravement blessé, Xéon se voit entouré de perses sous la tente de son envahisseur Xersès. Malgré sa victoire sur les 300 spartiates – plus que résistants et déterminés – le « roi divin » est plongé dans l’incompréhension. Pour en savoir davantage sur ce peuple grec qui lui a donné tant de mal au combat, Xersès décide de soigner le prisonnier spartiate. Il compte sur son long discours pour obtenir des informations précieuses. Xéon s’exécute malgré ses blessures mortelles. Il explique avec émotion son enfance et sa volonté de faire parti un jour de la grande armée de Sparte. Il fait découvrir aux perses ébahit l’immense famille des spartiates, sa cohésion et sa force. Ses mots sont choisis avec précision car Xéon fait honneur à sa cité, à son roi et à ses pairs. Le blessé se remémore les moments forts et durs de sa vie. Et nous, lecteurs, nous nous attachons avec insistance à ces personnages historiques. Dans cette longue narration, Xéon partage puissance et respect au cœur, l’importance de l’équilibre homme/femme qui règne sur le territoire lacédémonien. L’homme est choisit dès sa naissance par les oracles ; son destin de guerrier est écrit sur les pages de sa vie. Il défendra par amour et par honneur sa cité, et toute sa vie, il s’entraînera pour ne pas faillir. L’homme spartiate ne craint pas la mort car seul le combat lui a été inculqué. Cependant, l’homme – de sparte ou d’ailleurs – a besoin de tendresse et d’amour, que sa famille et sa femme lui apportent. Or, la femme spartiate reste la plus protectrice et fidèle à sa cité. Depuis son enfance, elle a connu les mêmes discours que les futurs guerriers, ceux qui sont allés au devant de la mort, affrontés l’innombrable armée de Xersès … Par ATALANTE

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